Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?! » Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part ».
sagesse amérindienne

mardi 11 mai 2010

Les origines du projet APIS

Nos interventions régulières dans le monde de l’animation socioculturelle, tant par l’organisation et l’encadrement de séjours que par nos activités de formation, ont fait germer chez nous la certitude que nous pouvions aider à promouvoir une conception de l’éducation qui met l’enfant au centre de l’action, contribuant à le rendre acteur de la vie sociale, et non consommateur de loisirs.

C’est dans cet esprit que, sans renoncer au nom d’animateur dont nous n’avons pas à rougir, nous avons développé le concept d’ingénierie socioéducative. Ingénierie, parce que nous souhaitons nous intéresser aux processus, procédures, moyens et méthodes de l’action pour en rechercher l’efficience ; socioéducative, parce que notre volonté est de situer l’animation précisément au cœur de l’éducation aux côtés de la famille et de l’école. Par ce qui pourrait s’apparenter à une “démarche qualité”, nous souhaitons restaurer la légitimité des accueils éducatifs dans le temps de l’enfant.

Ces convictions, nous les avons validées sur nos champs professionnels : l’animation associative, la filière animation de la fonction publique territoriale, les organismes de formation, l’Éducation nationale, l’Université, et parfois même le loisir marchand.

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